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Argael's Profile
Argael
Reviens, ma Ho'ok.
Male
Straight 
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Argael is searching his sad Lady Z
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Last Profile Login: 11/23/2009
Last World Login: 9/9/2009
Member Since: 5/13/2009
General Info
I Am Here For: For a New Experience, To Explore My Sexuality, To Meet People
Marital Status: N/A
Children: N/A
Education: N/A
Religion: Wiccan
Smoke: No
Drink: N/A
Occupation: N/A
Body Type: N/A
Height: N/A
Ethnicity: N/A
Languages: N/A
Sexy Stuff
I Am Looking For: Virtual Relationship, Cyber Sex, Social Encounters, Cyber Friendships, fun
Sexual Fantasies: A Virgin, Swapping, Domination, Bondage, A Beach, Toys, Multiple People, Sadism & Masochism, A Public Place, Exhibition & Voyeurism
Sex is Best: Casual, Passionate, Loving, Experimental, With a Stranger, Wild, Kinky, In a Relationship
Cybersex: Yes
I Want You To: Play Along With My Fantasy, Tell Me Your Fantasy
Cybersex Personality: Voyeur, Threesomes, The More The Merrier, Adventurous, Wild, Role Player
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Argael's Scoop
About me:
Même si tous les faucons du monde devaient disparaître,leur image dormirait encore dans l’âme des oisillons. (Joseph Campbell, La Mémoire animale) Qui je suis ? Je suis l'Argael et j’étais déjà là il y a 40 000 ans, dans la neige et la glace, vêtu de fourrures hirsutes, une lance de frêne dans la main, un collier de griffes autour du cou, et le grand tigre aux dents de sabre Faugh marchait à mes côtés sous les rafales du vent polaire. Les étoiles étaient alors bien différentes de celles qu’aujourd’hui vous regardez parfois d’un œil éteint, et dont j’ai vu, moi, la lumière vaciller peu à peu. Non, je ne viens pas des étoiles. Je pense être issu du Jardin, où régnait jadis le Roi Sel,mais peut-être suis-je né ici, chez vous, dans ce monde que nous appelons le Calque. A cette époque les frontières n'étaient faites que de brume et de neige, et nous, les Ainés, arpentions les deux Mondes comme s'il n’étaient qu’Un. Et pourtant, vous autres sur le Calque aviez déjà allumé la guerre. Pour la viande , pour le feu, pour les sources, pour la terre et les femelles. J’étais donc dans cette neige et cette glace, serrant ma lance et la fourrure de Faugh lorsque je vis l’un des Prédateur pour la première fois. Les Prédateurs, eux vinrent des étoiles, du moins c est ce qui me fut enseigné. Et si vos savants se demandent pourquoi vos ancêtres ont commencé à enterrer vos morts a cette époque, je vous dirais ceci : Les Prédateurs régnaient sur les esclaves humains, et prélevaient leur dîme de sang sur chaque tribu trouvée, sur les vivants comme sur les morts.Dans les années qui suivirent leur venue, presque toutes les anciennes tribus se sont éteintes. Nous avons enseigné les voies de la survie aux dernières-nées d’entre elles, celles qui plus tard se donneraient le nom de Sapiens, et avec lesquelles, plus tard encore, nous ferions pacte, pour anéantir les Prédateurs.Mais cela est une autre histoire. Je suis l'Argael, et comme dans vos contes, j’étais l’une des marraines-fées venues veiller sur le berceau de votre humanité. J’ai tué le Prédateur, et ce n’était pas un mince exploit pour quelqu’un de mon espèce, mais Faugh est mort dans l étau de ses bras, et son crâne à présent sert de presse-livres sur une des planches de ma bibliothèque. Les portes du Jardin sont closes. J'erre dans le Calque, comme un echo mourant.
Who I'd like to meet:
Il y avait une femme sur la roche couleur d’ocre, assise immobile, à l’heure rouge du soleil mourant. Au début, je crus à un mirage, car même moi, l'Argael, qui suis né du Jardin, peut laisser la chaleur et la lassitude égarer mes pupilles. Mais elle était bien là tandis que j’avançais vers elle, au troisième jour de ma fuite dans le désert du Sonora. Et ses longues tresses que je pensais d’encre se révélèrent peu à peu d’un rouge sombre, pareil aux cerises sauvages. Et ce n’était pas non plus, ainsi que je le réalisais en poursuivant mes pas, les braises du soleil qui donnaient à son regard en amande cette lumière de feu, alors je me souvins des légendes chuchotées jadis et je compris qui elle était vraiment. Je me montrais poli et courtois, inclinant ma tête dans l’antique salut. Elle me scruta avec attention, tandis qu’un ronronnement de gorge s’élevait entre ses lèvres closes. Sa tunique était de peau frangée, couleur de sable crème. Je comptais les perles à son collier, évitant de regarder trop ostensiblement ses mains et ses pieds nus, différents, bien différents des miens. - Tu n’es pas du peuple des hommes, admit-elle finalement, d’une voix grave, trop rauque d’un octave, et cependant étrangement lascive. - Non, Sœur, pas plus que toi. Elle hocha la tête, méditant ce que je savais d’elle et ce que ses pareilles avaient imaginé des miens. Le silence qui perdurait pouvait lui sembler insultant, aussi préférais-je enchaîner calmement, niant la peur qui léchait mon dos : - Je suis du Berceau du Loup et de la Lune du Grand Vent, Waboose est mon guide et ma quête est Voyage. Celui qui se tient devant Toi est maintenant loin de chez lui. Elle frémit imperceptiblement, et je me rappelais trop tard que dans les sables du sud la Lune du Grand Vent était celle du Couguar. Mais je m’étais montré sincère et mentir n’aurait fait qu’empirer les choses. Elle éleva délibérément sa main griffue, à la fourrure caramel, et ses yeux brillèrent en s’étrécissant. - Waboose, cracha-t-elle, méprisante… Hisha ! Que sait donc le Grand Bison des Terres du Sud ? A-t-il jamais brouté dans le canyon ? Sa bouse dérange-t-elle le crotale ou le scorpion ? Les gens du Nord sont des enfants. Ils ne savent rien de la sueur des rêves, Ils ne connaissent pas le Soleil, mon Père. Je ne dis rien, la laissant ruminer sa colère - Hisha ! Waboose, vraiment ? poursuivit-elle avec morgue en me dardant de ses yeux d’or rouge. Sa morve est gelée, et sa cervelle perdue. Pourquoi suivre ce guide, Enfant du Cougar, mon Frère ? Puis brutalement, elle baissa la tête sans plus me regarder. - Es-tu un Itoï ? demanda-t-elle d’un ton trop neutre pour ne pas m’alarmer. Je devinais ses crocs mordre secrètement ses lèvres, et les griffes jouer dans leurs fourreaux de soie. - Non Sœur, répondis–je, soulagé de pouvoir une fois encore rester sincère, car je savais l’histoire de l’Itoï des Tonoho O’odham, et comment il avait mis fin aux chasses de la Première Femme Puma en la droguant de fumée et en la brûlant vive dans une caverne scellée. Non je ne suis pas un Homme Medecine. Elle releva la tête presque à regret, partagée entre la frustration de ne pouvoir venger sa mère en m’étripant sur le champ, et soulagée de n’avoir à n’en rien faire, car en vérité les Filles de la Ho’ok, chassées et traquées, qui vivent et tuent en solitaires, n’en sont pas moins femmes et aspirent avec fièvre et tristesse au partage et à la compagnie. - C’est la Nuit de Shawnodese, Cougar, mon Frère, énonça-elle en désignant du menton les ombres qui s’allongeaient autour des roches. - Je sais, Sœur. La peur léchait toujours mon dos, mais j’étais las et meurtri. Je posai donc mon sac et demandai humblement. - Celui qui se tient devant toi serait honoré de partager la nuit du Solstice avec la Femme Puma, si tel est son désir. Elle sourit. Le crépuscule pourpre dessinait d’étranges étoiles de sang dans ses yeux et sur ses lèvres. La main aux doigts griffus défit délicatement le nœud du lacet de la tunique aux perles de turquoises et aux vertèbres de mouton. Elle vint à moi dans l’ombre rouge, nue, sauf pour une plume de faucon restée dans sa chevelure. - Tel est mon désir, murmura-t-elle dans un soupir affamé. J’ôtais la plume sans plus trembler. Elle n’était plus là au matin. Je repris ma fuite au travers des roches brûlantes. Ils ont bâti Tucson dans le désert. Le Peuple de Waboose, de Shawnodese et des autres Gardiens ont été chassé de leurs terres. J’entends leurs cris parfois, hanter le vent et le chant des rivières, ou bruisser dans les feuilles de maïs. Bien des choses sont mortes ou perdues depuis ma nuit avec la Fille de la Ho’ok, mais je porte toujours en hommage la trace de ses griffes quelque part entre mes épaules, et j’entends bourdonner parfois, certains soirs mélancoliques, l’écho de son ronron pensif, lorsque mon âme s’arrête trop lasse, et veut pleurer. Je suis l'Argael, Cette histoire est pour l'une de mes amies parties, ma Dame déchirée, mon autre Ho'ok.
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Interests:
la fantasy (la bonne) le jardinage (et pourquoi pas?) le cycle arthurien, le shamanisme...
My Favorite Websites:
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Music:
Midnight Oil, Mike Oldfield, les bonnes musiques de film, la plupart des melodies celtes, Clannad, Blackmore's night la Légende d'Oochigeas (Roch Voisine c'est mievre, mais celle là je l'adore), Allanah Myles,
Movies:
Ce qui est dernier, lol : le dernier des mohicans. the last samourai,
Books:
la liste est trop longue. je devore tout ce qui a trait a la fantasy et l'horreur. Mais j'aime ou j'aime pas, et quand j'aime pas, c'est pour toujours.

 

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